Vide-grenier... familial
Mes cousins ont vendu la maison de famille. Celle que mon arrière-grand-père Emile avait fait construire en 1904. Là où mon père est né, où mes parents ont vécu un temps et où, soit-disant, j'ai été conçue :-)
Elle était inhabitée depuis 11 ans, depuis le décès de ma tante. Il n'est pas plus mal que d'autres l'investissent enfin et lui redonnent vie. Mais ça fait bizarre quand même !
Il a fallu la vider. Et dans une maison plus que centenaire, les objets ont eu le temps de s'entasser. J'en ai récupéré quelques-uns. Bien poussiéreux, usés, sales et parfois vermoulus :-)
Des vieilles photos, des cadres et des documents jaunis
Tout un tas de vieilleries...
Un lot de timballes bien noircies (d'ailleurs, je suis preneuse de "trucs" pour les rénover)
un chevet (encore) et un fauteuil. Celui-là, une fois refait, mon Amoureux se verrait bien installé dedans devant la cheminée.
Une travailleuse à couture garnie ! Quand je dis qu'il va falloir que je m'y mette ! C'est un signe.
Une caisse à pêche, garnie elle aussi
Vu que nous n'en mangeons même plus, ça m'étonnerait qu'on aille taquiner le poisson. Du coup, je ne sais pas trop ce que je vais en faire mais... c'est gai toutes ces couleurs
Une peinture fleurie datée de 1928, qui demande (elle aussi) un bon dépoussièrage...
Et un peu de linge de maison qui doit obligatoirement passer par la machine à laver ! Je pense que j'essaierai de teindre quelques pièces trop jaunies par le temps.
Certains autres objets ou meubles sont partis chez mes cousins, tout le reste a été emmené par un brocanteur. Et voilà comment la vie de plusieurs générations se disperse, se jette, se vend et finalement ... disparaît.
Etre plutôt qu'avoir... ?